Depuis la parution de SQL Anywhere 17, les 59 Support Packages (SP) publiés ont, en neuf ans, renforcé la sécurité, élargi la couverture plates-formes et modernisé les API, tout en livrant des dizaines d'améliorations moteur et d'outillage. On retiendra notamment : passage obligé à TLS 1.2 +, listes de chiffrements épurées, mises à jour OpenSSL/ICU récurrentes, OData compatible CORS, adoption de CommonCryptoLib sous Windows, diagnostics étendus (plan-cache, wide fetch), pilotes Node.js ≥ 12 et PHP 7.3, serveur MobiLink exclusivement 64 bits, support certifié de Windows 11/Server 2022, Red Hat 9 et des dernières versions macOS/iOS/Android. Le texte qui suit détaille ces apports par domaine fonctionnel.
plusieurs SP suppriment des autodeadlocks rares dans le pool de workers parallèles et lors des ALTER TABLE, via des corrections de verrous et de compteurs de pages.
une nouvelle routine Windows accélère les parcours de métadonnées et de statistiques, surtout sur disques mécaniques et grands dbspaces.
l'API C dbcapi gère désormais les "wide fetches" (sqlany_fetch_absolute/next) avec comptage précis des lignes, ouvrant la voie à des clients analytiques batchés.
repli automatique du shared-memory vers TCP local évite le thrashing du plan-cache quand service Windows et instance desktop tournent sous des identités différentes ; les serveurs perso ouvrent désormais un port loopback par défaut.
crash sub-milliseconde dans ST_Intersection (SRID 4326) éliminé ; correction d'assertions « Field unexpected during compilation » dans certaines sous-requêtes corrélées.
Ce que cela signifie : DDL en ligne plus sûr, moins de défaillances dans les requêtes spatiales complexes et débit plus prévisible sur les charges fortement parallèles — sans changer de schéma.
dès le SP 1, min_tls_version passe à 1.2 et les suites RC4/SHA-1 ou sans PFS sont refusées ; un retour arrière explicite reste possible pour les très vieux clients.
la version non-FIPS migre de 1.0.2n à 1.1.1n ; la FIPS suit 1.0.2y.
le build 7208 limite les objets mémoire partagée Windows au SID propriétaire ; les connexions multi-utilisateurs basculent automatiquement en TCP local.
le client LDAP intégré exige désormais un canal chiffré, SSL v3 et antérieurs étant bloqués.
zlib 1.2.12, libarchive 3.4.2, correctifs ICU ferment plusieurs CVE sur compression et collations.
Impact : les canaux chiffrés suivent les recommandations 2025 ; les administrateurs utilisant encore RC4/SHA-1 doivent régénérer certificats ou lister des suites modernes. Les déploiements full-shared-memory doivent prévoir -x tcpip(localonly=yes).
liens d'aide migrés vers HTTPS, branding IQ actualisé, remontée d'erreurs ASE plus explicite.
prise en charge des tables « centaines de colonnes NULLables » ; dbvalid profite du parallélisme décrit §1.
Sybase Central conserve maintenant le metadata SAP Landscape, utile en cloud multi-tenant.
les statistiques Windows passent en mémoire partagée sécurisée, supprimant un vecteur d'élévation tout en alimentant les dashboards.
En pratique : tâches quotidiennes (unload/reload, dépannage) plus rapides, sûres et fiables — MTTR réduit sur les grands parcs.
pilotes officiels de 0.10/0.12/4.x à 12, alignés sur les LTS et npm.
sqlanywhere-php 2.0.18 livre binaires 7.2–7.3 et corrige une boucle infinie lors du fetch de BLOB (impactait Perl, Python, Ruby via dbcapi).
plus de crash à la fermeture de l'interpréteur avec connexions ouvertes ; mapping NULL → TIMESTAMP WITH TIME ZONE rectifié.
le wide fetch (cf. §1) autorise des ETL volumineux sans overhead ligne-à-ligne ; l'appel DESCRIBE est différé jusqu'à sqlany_get_column_info, réduisant le bavardage métadonnées.
À retenir : stacks modernes sans forks externes ; pipelines data-science gros volume à coût d'appel réduit.
CREATE ODATA PRODUCER accepte AccessControlAllowOrigins/Methods, ouvrant l'accès direct depuis des SPA avec SSO.
clarification des règles URI ; les espaces doivent être %20, évitant des 404 subtils.
un redémarrage ne désactive plus le cache idempotent, assurant les retries mobiles.
le conteneur servlet passe de 9.3 à 9.4.24, héritant correctifs HTTP/2 et CVE.
Bénéfices : les micro-services frontaux dialoguent sans proxy tortueux et les endpoints résistent aux attaques HTTP récentes.
le serveur MobiLink abandonne les binaires 32 bits ; les clients de consolidation restent inchangés.
les terminaux terrain continuent de synchroniser pendant le roulement PKI, sans coupure.
TLS par défaut (cf. §2) et mémoire optimisée lors de pics multi-locataires.
Pourquoi c'est important : flotte mobile ancienne ? Certificats qui expirent ? Moins de downtime. Et le 64 bits lève la limite d'espace d'adressage sur les grosses bases.
prise en charge officielle de Windows 11/Server 2022, RHEL 8/9, SUSE 15, Ubuntu 22.04 LTS, macOS Monterey/Big Sur, iOS 15 et Android 13.
les installeurs pointent vers le runtime unifié MSVC 2015–2022, fin des « vcruntime140.dll manquant ».
bien que SAP n'émette pas d'image Docker officielle, plusieurs SP réparent les problèmes libarchive, rendant les images Alpine/RHEL reproductibles.
Ensemble, ces 59 Support Packages font évoluer SQL Anywhere 17 — initialement publié en 2016 — vers un moteur sécurisé, prêt pour TLS 1.3, compatible CI/CD modernes, parlant OData avec CORS, et tournant sur les OS desktop, serveur et mobiles actuels, tout en conservant la compacité qui a séduit les éditeurs OEM. Les environnements encore en GA ou premiers SP devraient planifier une montée de version progressive pour bénéficier des changements TLS, des correctifs OpenSSL et du verrouillage mémoire ; les risques de régression côté pilotes et plateformes sont minimes et bien documentés.